Jour 5 – jeudi le 10 juin 2010

Il pleut encore, j’ai bien fait de dormir dans la voiture je n’ai pas eu froid avant le matin, peut-être que c’est dû au fait que j’ai eu le temps de dessaouler. Splendide, j’ouvre le moteur je mets le chauffage et j’allume mon laptop question de voler l’internet des voisins. Je prends mes messages et je vais déjeuner l’autre coté, du café, ça va faire du bien. Le café est chaud et délicieux, ça fait vraiment du bien, ça réchauffe l’intérieur. Je m’assis devant l’écran minuscule de mon ordinateur et j’écris. On dis que quand les gens n’ont rien à dire ils parlent de météo, et bien je ne ferai pas exception à la règle et je vais vous dire que cette foutue pluie, j’en ai marre. J’espère qu’il fera beau demain, je vais pouvoir me promener au centre-ville pour me trouver un boulot. J-S et Phil se réveillent, boivent du café, le temps d’être réveillés on décide d’aller jouer au frisbee dans un grand par et j’achète des balles de plastique pour pratiquer mon élan au golf. Geneviève termine bientôt, on devrait aller la rejoindre. Nous arrivons au Camore Golf and Curling club et elle n’y est pas. Inutile d’appeler sur son cellulaire, car elle n’y répond pas. On décide donc d’aller au super marché pour faire une méga bouffe. « Quessé qu’on mange? » Nous demande J-S pour trouver des idées.
Finalement, nous choisissons de faire du paté chinois. Nous arrivons à la maison. « Est-ce que vous aimez ça le paté chinois? » Merde alors, la plupart des gens sont réticents à l’idée, ils sont soit tous tannés ou n’aiment tout simplement pas ça. Seulement une personne apprécie manger ce repas. « C’est une bonne idée, justement a chaque que je veux en faire personne veux… » Me dit Oli pour me manifester sa grande joie d’avoir trouvé un compagnon de paté chinois. « Finallement c’est bon du paté chinois. » Tout le monde en prend, certains y vont même avec deux portions plutôt qu’une; c’est un succès. La bière commence à faire effet, je ne suis pas sur si c’est parce que je suis en altitude, mais j’ai l’impression qu’il m’en faut moins pour perdre mes moyens.
Le Canmore Hotel, c’est un bar fort sympathique, il y a des bands live qui me charment, de la bière, des tables de pool et de jolies dames. Le dernier groupe c’est du genre de electro très différent de ce que j’ai vu auparavant. Il y a un gars sur les consoles, un autre sur un set de drum improvisé (casseroles, floor tom, deux cymbales et un genre de snare en carton.) Le chanteur s’occupe aussi d’une console et des claviers. Leur habit est splendide et psychédélique, c’est difficile à expliquer, mais bon, le chanteur a des ailes de fée. Vers la fin du show beaucoup de gens s’attroupent à l’avant de la scène pour danser et taper sur les tambours. Le spectacle termine et je remercie les musiciens.
On sort, car c’est le last call et Tony n’est plus dans le secteur. Je rencontre du monde fort sympathique qui me demandent tous d’où je viens, finalement j’ai dû laisser mon numéro de téléphone à quelques personnes, « parfait, je ne vais pas m’ennuyer. » Une fois, arriver à la maison il y a Tony qui nous attends, on est content et Julien a le vertige. On s’est tous couchés bien heureux et saouls.